BREST ATLANTIQUES X RALF TECH
Dernier rempart français avant l’Atlantique et l’Amérique, Brest a coutume, notamment, d’accueillir les départs et arrivées de records, qu’ils soient réalisés en solitaire ou en équipage. C’est désormais la course au large qui s’arrime au port finistérien. Écrin sans nulle autre pareille, la rade permettra aux bretons et davantage encore, de regarder partir les Ultims, le 3 novembre prochain, vers l’immense atlantique.
Il y eut un petit trimaran jaune qui frisa la moustache, en 1978, d’un grand monocoque pour venir remporter la première Route du Rhum. Depuis, les multicoques ont marqué la course au large en accumulant les épopées. Les Ultims pourraient consacrer l’avènement du mode « vol » en laissant, derrière lui, le mode « archimédien ». (R)évolution en cours.
LES ATLANTIQUES…
L’Atlantique, ou plutôt les Atlantiques, Nord et Sud, vont devenir le terrain de jeu automnal d’Actual Leader, du Maxi Edmond de Rothschild, du Trimaran MACIF et de Sodebo Ultim 3 pour une boucle de 14 000 milles.
Le 3 Novembre 2019 à 13H02, « Brest Atlantiques » donnera l’envol des plus merveilleux multicoques océaniques qui soient. Les 4 Ultims seront réunis pour prendre le départ d’un parcours triangulaire de 14 000 milles nautiques sur les Atlantiques nord et sud : Actual Leader de Yves Le Blevec, Trimaran MACIF de François Gabart, Maxi Edmond de Rothschild de Franck Cammas et Charles Caudrelier, Sodebo Ultim 3 de Thomas Coville.
La première section de parcours de 5 000 milles nautiques conduira les 4 duos vers les côtes brésiliennes, pour laisser sur bâbord, en première marque à contourner, l’archipel des îles Cagarras en baie de Rio de Janeiro.
Jusqu’à la latitude des Açores, la probabilité est forte de devoir affronter des passages de fronts avec des vents contraires. Ce sera la première difficulté du parcours. Rapidement, à la latitude du Cap Vert, la stratégie de positionnement sera capitale pour franchir l’équateur, et tout particulièrement les pièges du « Pot au Noir », second obstacle à bien intégrer par les concurrents.
Puis ce sera une descente rapide au portant sur plus de 1000 milles nautiques le long du Brésil entre Recife et Cap Frio, qui permettra de rejoindre la prestigieuse baie de Rio de Janeiro, parfois piégeuse pour ses calmes. Ce début de descente de l’Atlantique sud pourrait s’avérer être un point de resserrement, tout au moins de ralentissement possible.
La deuxième section, entre Rio de Janeiro et Cape Town, soit plus de 3250 milles nautiques à parcourir en route directe sur la traversée de l ‘Atlantique sud, pourrait permettre d’autres opportunités stratégiques entre les deux continents, l’Amérique et l’Afrique. L’ anticyclone de Sainte-Hélène en sera le grand ordonnateur…
Le contournement de ce dernier par le sud fera bénéficier les compétiteurs de vents portants pour rejoindre la seconde marque de parcours, l’île Robben aux abords de Cape Town. Cela pourra amener à des choix de trajectoire très sud en latitude. Ces bateaux volants pourraient alors approcher des îles comme Tristan da Cunha et Gough Island aux portes des quarantièmes, sur des eaux froides signifiant des dérives d’icebergs.
Après
l’île Robben contournée au large de Cape Town, il restera la
troisième et dernière section du parcours à négocier, soit pas
moins de 7 000 milles nautiques nécessaires aux Ultims pour rallier
le vieux continent au port de Brest.
Les duos devront à nouveau
négocier le contournement de l’anticyclone de Sainte-Hélène puis
se positionner stratégiquement pour franchir le « Pot au Noir »
et quitter l’Atlantique sud.
Ce sera enfin le dernier sprint final en Atlantique nord, rythmé par les caprices de l’anticyclone des Açores… qui sera le dernier juge de paix, synonyme de délivrance. C’est aux portes de la cité du Ponant que sera révélé le classement final de ce triangle Atlantique de 14 000 milles nautiques en compétition sans précédent.
LA COURSE…
Cette course au large exceptionnelle se devait de faire appel à une maison horlogère tournée vers la voile depuis de nombreuses années et partenaire des plus grandes courses au large.
RALF TECH est donc heureux, après avoir chronométré le VENDÉE GLOBE, la TRANSAT ANGLAISE, la TRANSAT JACQUES VABRE, la GOLDEN GLOBE, de devenir le chronométreur officiel de la BREST ATLANTIQUES.
Nous aurons donc la mission essentielle de départager des skippers exceptionnels puisque, navigants en duo, les skippers sont :
> Thomas Coville et Jean-Luc Nélias sur SODEBO ULTIM 3
> François Gabart et Gwénolé Gahinet sur MACIF
> Yves Le Blevec et Alex Pella sur ACTUAL LEADER
> Franck Cammas et Charles Caudrelier sur MAXI EDMOND DE ROTHSCHILD
A noter que chaque bateau embarquera en plus de ses deux skippers un « Mediaman » chargé d’envoyer du contenu images à terre.
Enfin, en parallèle du chronométrage de l’épreuve, les deux vainqueurs de la course recevront une WRV Chronographe Automatique « Barracuda » le nouveau modèle typé marine de la maison.
LA WRV CHRONOGRAPHE AUTOMATIQUE BARRACUDA…
Très inspirée par les années 70, la WRV est un trait d’union entre deux époques. A la fois vintage et actuelle, elle marie avec bonheur le meilleur des deux univers à travers des courbes complexes et élégantes qui rendent hommage aux codes visuels des seventies tout en utilisant les technologies d’aujourd’hui. Reprenant les lignes et les codes de la WRV, la nouvelle venue n’en partage pourtant aucune pièce. Car il s’agit bien d’un modèle 100% nouveau qui a été présenté à Bâle en mars dernier.
Un nouveau boîtier : 43,9mm c’est le diamètre du nouveau chronographe WRV. Alternant surfaces polies et satinées, il héberge une couronne revenue à 3 heures (elle était décentrée sur la WRV automatique) et deux poussoirs à 2 et 4 heures. Ces poussoirs qui permettent d’activer le chronographe sont bien entendu – montre professionnelle oblige – vissés pour empêcher tout déclenchement intempestif.
Enfin, le verre saphir situé à son sommet mesure 3,5mm d’épaisseur et en fait un des plus épais de la production horlogère actuelle, étanchéité oblige.
Un nouveau mouvement : Fabriqué au Japon, le nouveau mouvement RT002® est un chef-d’œuvre horloger. Ce mouvement chronographe automatique possède 292 pièces et 34 rubis alliant parfaitement la tradition horlogère mécanique et la fonction chronographe de haute précision.
Point important, le mécanisme d’activation du chronographe est constitué d’une roue à colonnes. Considérée par l’industrie comme par les collectionneurs comme le mécanisme chronographe le plus convoité, la roue à colonnes offre une sensation tactile très douce grâce à son embrayage vertical, ce qui la rend beaucoup plus agréable à utiliser que le système chronographe à levier à came horizontal utilisé dans les mouvements Suisses traditionnels.
Un nouveau cadran : Panda… Ce nom bien connu des collectionneurs avertis signifie que, tels les ours pandas sont qui sont noirs et blancs, avec des yeux et une truffe noire se détachant sur leur pelage blanc, le cadran des nouvelles WRV Chronographe Automatique est blanc avec des compteurs noirs ou – et l’on parlera de Panda Inversé – noir avec des cadrans blancs. Très inspirée par les chronographes des années 60, la WRV Chronographe Automatique « Barracuda » nous replonge avec délice dans cette époque où la plongée sous-marine était un sport dangereux réservé à un public averti.
Un nouveau bracelet : soutenue par un bracelet MN en sangle de parachute ventral, la WRV Chronographe Automatique « Barracuda » souligne le lien fort qui uni RALF TECH et la Marine Nationale. En effet, ce système fut inventé dans les années 70 par les commandos de marine car à l’époque les montres qui leurs étaient livrées l’étaient… sans bracelet ! Ce bricolage astucieux d’alors est depuis devenu synonyme d’efficacité et de confort au porté.
Un nouvel atelier : Encore une fois, RALF TECH, maison française, s’applique à faire travailler des artisans français. La nouvelle WRV Chronographe Automatique est donc assemblée en France et très précisément à Paris.
La WRV Chronographe Automatique « Barracuda » se décline en 3 versions différentes, une avec cadran Panda et deux avec cadran Panda inversé, 2 avec un boîtier en acier chirurgical 316L et une avec boîtier revêtu de PVD noir.
Les caractéristiques techniques de la WRV Chronographe Automatique Barracuda :
> Mouvement mécanique chronographe à remontage automatique RTAC002®
> Chronographe à déclenchement par roue à colonne et embrayage vertical
> Réserve de marche supérieure à 45 heures
> Étanchéité réelle 200M / 660FT
> Fonctions heures, minutes, secondes, chronographe, calcul du temps
d’immersion par lunette graduée.
> Boîtier en acier chirurgical 316L satiné et poli selon les surfaces d’un diamètre de
43,9mm (hors couronne et poussoirs) et boîtier en acier chirurgical 316L satiné
recouvert de PVD noir dans sa version Black.
> Lunette unidirectionnelle professionnelle 120 clics, insert aluminium noir.
> Verre saphir bombé traité anti-reflets face intérieure de 3,5 mm d’épaisseur
> Couronne et poussoirs vissés.
> Fond vissé avec inscription du numéro dans la série.
> Bracelet Marine Nationale noir et bracelet silicone noir
> Made in France